vendredi 11 septembre 2020

Journal d'avant 40 - 11

Journal d’avant 40 – 11

Bon alors ce féminisme nouveau et méga brutal qui veut faire rentrer la société en guerre. Bon bah en fait j’ai remis un disque de Punk Rock de 1995 et je pense que c’est bien plus intéressant. Purée quelle bombe, un disque (rrrrr le vieux il écoute encore des disques, bah oui je sais) que j’avais à un moment égaré une petite année avant de le retrouver dans une autre pochette (truc que je ne supporte pas mais bon ça arrive même aux meilleurs) et à chaque fois que je le remets c’est pareil. Je n’arrive pas à appuyer sur stop, je ne sais pas si il n’y a rien à jeter mais c’est tellement bon, une énergie de dingue et des chansons qui, même si souvent dans le punk on peut penser que c’est toujours la même et que seul le titre change, offrent une grande palette entre le punk, le ska, le rock et les chœurs de l’armée rouge. Non pour ce dernier je chambre un peu.

Il s’agit donc de … And out come the wolves du groupe Rancid. 19 titres de folie, des compositions qui ne baissent pas en régime et qui emballent. Alors si vous vous laissez tenter, comme pour tout album, il faut écouter l’album en entier et au moins trois fois avant de se faire une idée. Je me souviens de mes conversations de lycéen, alors t’en penses quoi du dernier Metallica, rrr écoute j’ai l’ai écouté que deux fois pour le moment c’est trop tôt pour te dire. Un peu plus tard, bon là je suis à la cinquième écoute et franchement même si c’est un peu calme j’adore.  Pas certain que ça se passe encore comme ça dans les cours de récréation. Mais un disque faut le faire tourner, et en général (je ne suis pas un puriste) les punks défendaient le vinyle bien avant son retour en grâce chez les bobos. Il y avait même souvent des bonus tracks disponibles seulement en 33 tours.

Petit signe de modernité dépassé je l’avais donc acheté en CD suite à l’écoute dans une Fnac ou autre magasin et j’avais été pris par certes l’énergie, mais également ces lignes de basse totalement folles de Matt Freeman, aucun lien. Dès la première minute un solo de basse à deux mille à l’heure qui fixe les bases. Solo bien technique pour figurer dans un album de punk. Et puis tout s’enchaîne à merveille, nappes de guitares dans les aigus, voix légèrement éraillée, chœur comme si on venait de marquer un but en finale de la coupe du monde (oups désolé tout le monde ne peut pas voir de quoi je parle – à bon entendeur, cette demi-finale était juste maîtrisée de bout en bout). Alors j’avoue que malgré cette merveille je n’ai pas d’autres disques de ce groupe californien. C’était un moment, entre les Wildhearts, NoFX, Social Distortion, the Hellacopters, BackyardBabies et autres, ce revival du punk (car oui la première phase c’était 20 ans auparavant avec les Ramones, les Sex Pistols entre autres) avec plus de vitamines. Mais ça reste tellement bon, toujours avoir un ou deux disques de punk rock à disposition, à la différence d’autres styles de rock, ça donne le sourire.

A quand un nouveau un concert insouciant, avec un gentil pogo ? Aller avec des masques ça doit marcher non. Rrrr, vivement qu’on puisse entre anciens et plus jeunes échanger un peu de sueur dans une fosse, comme dit précédemment dans un billet, ça fait belle lurette et le fait de ne plus avoir le droit de le faire aujourd’hui me donne une incompressible envie d’entonner les chœurs sur Avenues & Alleways.

Bon et ce nouveau féminisme alors ? J’imagine que les néo-féministes ne sont pas des fans de punks, faisant des amalgames et confondant punks et skinheads alors que ça n’a absolument rien à voir, mais cette nuance je ne pense pas qu’ils soient hélas capables de le faire (mais là on peut dire que c’est moi qui suis dans le cliché certes) et oubliant sans doute que bon nombre de groupes de punks étaient menés par des chanteuses.

Mouvement  à la base contestataire, antiautoritaire, égalitaire, antiraciste et anticapitaliste, on peut se dire qu’on aurait sans doute besoin d’un peu plus d’esprit punk dans nos sociétés.

Sur ce à demain.

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