mercredi 23 mars 2022

Télérama l'étendard du néo-féminisme

 

Télérama, hebdo un peu télé et plutôt culture de mon enfance et après, qui m'a accompagné dans ma découverte du monde cinématographique notamment, a choisi de changer sa tête de bonhomme utilisée pour l’appréciation des films en tête de bonne femme. Ulysse, dont je viens d'apprendre le prénom et me rendre compte qu'il était sexué, créé dans les années 1950, devient Pénélope. 

Je n’étais pas mega enthousiaste à la lecture de l’info comme devant tout élément nostalgique qui disparaît mais je me disais qu’ils surfaient sur la tendance médiatique. Je me disais, rrrr c'est dommage. C’est en lisant leur publication sur Instagram un peu plus tard que je me suis rendu compte que c’était bien plus que ça.

Car avoir une tête de bonhomme c’est pour Télérama : « assujettir nos choix à un regard masculin » du coup ils assument mettre une tête de bonne femme ce qui, si je transpose simplement, serait assujettir nos choix à un regard féminin. Je dis bien selon Téléram car c'est ce qu'ils ont écrit noir sur blanc. Avant même de lire ce post jamais je n'aurais pensé que cette petite bouille ait pu être vue comme un despote. D'ailleurs l'on peut ajouter que le dernier Ulysse avec sa coupe de cheveux pouvait être des deux sexes, et qu'il aurait suffi de changer le prénom que personne ne connaissait à part les rédacteurs de Télérama. 


Au lieu de se tourner vers un équilibre (extrêmement simple de faire une tête neutre avec un prénom épicène) et de choisir la nuance bienveillante, Télérama prend donc le parti (selon leur explication donc) de passer d’un despotisme à l’autre, tout en agressivité. 
Alors bien sûr les motivations sont bien plus mercantiles qu’idéologiques, le féminisme nouveau agressif fait vendre beaucoup et est très bien exploité comme un nouvel eldorado de la culture et du lifestyle mais il ne sert que très peu ce qu’il prétend défendre en accentuant les tensions intra-sociétales. C’est bien dommage. A la différence de ce que veulent faire croire une petite proportion de féministes, la femme en France n'est pas dans une position soumise aujourd'hui (attention je ne dis pas qu'il n'exsite pas de discrimination, ce sont deux choses différentes). Sur ce point et pour avoir des données objectives je vous recommande vivement le livre Où en sont elles ? d'Emmanuel Todd qui présente les faits avec le plus de précision et d'objectivité possible. 

Et au passage la nouvelle tête, tout comme la précédente dessinée par Satouf, est assez moche, mais il est vrai que Pénélope Bagieu est plus douée pour développer son aura médiatique que pour son trait de crayon. L'objectif était sans doute de faire parler, de faire un peu de buzz, c'est en partie réussie mais si c'est au prix du départ des lecteurs et abonnés fidèles nous verrons d'ici deux ans si c'était économiquement pertinent. D'un point de vue culturel, c'est déjà un échec. 

Bref je n’ouvrirai plus Télérama. #telerama Télérama



mercredi 2 mars 2022

Rapport du GIEC : la Russie s’engage à ne tirer que des missiles électriques sur l’Ukraine.

Voici un court texte que la couverture médiatique actuelle m'a inspiré, écrit ironiquemet à la façon de The Onion ou Le Gorafi:



Alors que la plupart des écologistes et climatologues s’alarmaient de voir que le dernier rapport du GIEC sur les changements climatiques inéluctables des vingt prochaines années n’était guère pris au sérieux, une bonne nouvelle, certes inattendue est venue de Moscou.

Dans une interview à nos collègues de la télévision RT,  Sergei Lavrov a hier fait une annonce qui restera sans doute gravée dans l’histoire comme un premier pas dans la prise de conscience de l’enjeu du siècle :

« Nous avons été alertés à la lecture du dernier rapport du GIEC et après une discussion avec nos experts et le président Poutine, nous avons décidé d’agir. Nous ne tirerons plus sur l’Ukraine que des missiles à propulsion électrique ». 

Devant cette bonne nouvelle même le président Zelenskyy  n’a pu que saluer cette initiative : « C’est vrai qu’au début du conflit j’avais l’impression qu’ils n’en avaient rien à faire de tout le reste. Mais c’est rassurant. »

Des sources que nous ne pouvons dévoiler ont malgré tout remis en question cette considération soudaine de la Russie relatant une ancienne conversation dans laquelle Poutine aurait dit attendre avec impatience le réchauffement climatique afin de dégager des terrains suffisants en Sibérie pour construire de nouveaux parcs d’attraction (NDR : la source avait tout de même un doute entre attraction et concentration n’ayant pu entendre distinctement les propos).

Pour terminer sur une note positive le ministre Lavrov précisa également que les cibles principales des bombardements en Ukraine étaient seulement des bâtiments extrêmement énergivores et qu’ils seront au côté des Ukrainiens pour reconstruire des maisons et immeubles à énergie passive. « Nous pensons qu’avec nos actions ciblées, et tout en respectant le style architecturale de Kiev et des autres grandes villes, grâce à ces démolitions et reconstructions, l’Ukraine pourra économiser jusqu’à 40% de sa consommation énergétique ». 

Ce qui dans le contexte actuel n’est pas négligeable.