Journal d’avant 40 – 11
Bon alors ce
féminisme nouveau et méga brutal qui veut faire rentrer la société en guerre.
Bon bah en fait j’ai remis un disque de Punk Rock de 1995 et je pense que c’est
bien plus intéressant. Purée quelle bombe, un disque (rrrrr le vieux il écoute
encore des disques, bah oui je sais) que j’avais à un moment égaré une petite
année avant de le retrouver dans une autre pochette (truc que je ne supporte
pas mais bon ça arrive même aux meilleurs) et à chaque fois que je le remets c’est
pareil. Je n’arrive pas à appuyer sur stop, je ne sais pas si il n’y a rien à
jeter mais c’est tellement bon, une énergie de dingue et des chansons qui, même
si souvent dans le punk on peut penser que c’est toujours la même et que seul
le titre change, offrent une grande palette entre le punk, le ska, le rock et
les chœurs de l’armée rouge. Non pour ce dernier je chambre un peu.
Il s’agit donc de
… And out come the wolves du
groupe Rancid. 19 titres de folie, des compositions qui ne baissent pas en
régime et qui emballent. Alors si vous vous laissez tenter, comme pour tout
album, il faut écouter l’album en entier et au moins trois fois avant de se
faire une idée. Je me souviens de mes conversations de lycéen, alors t’en
penses quoi du dernier Metallica, rrr écoute j’ai l’ai écouté que deux fois
pour le moment c’est trop tôt pour te dire. Un peu plus tard, bon là je suis à
la cinquième écoute et franchement même si c’est un peu calme j’adore. Pas certain que ça se passe encore comme ça
dans les cours de récréation. Mais un disque faut le faire tourner, et en
général (je ne suis pas un puriste) les punks défendaient le vinyle bien avant
son retour en grâce chez les bobos. Il y avait même souvent des bonus tracks disponibles
seulement en 33 tours.
Petit signe de
modernité dépassé je l’avais donc acheté en CD suite à l’écoute dans une Fnac
ou autre magasin et j’avais été pris par certes l’énergie, mais également ces
lignes de basse totalement folles de Matt Freeman, aucun lien. Dès la première
minute un solo de basse à deux mille à l’heure qui fixe les bases. Solo bien
technique pour figurer dans un album de punk. Et puis tout s’enchaîne à
merveille, nappes de guitares dans les aigus, voix légèrement éraillée, chœur
comme si on venait de marquer un but en finale de la coupe du monde (oups
désolé tout le monde ne peut pas voir de quoi je parle – à bon entendeur, cette
demi-finale était juste maîtrisée de bout en bout). Alors j’avoue que malgré
cette merveille je n’ai pas d’autres disques de ce groupe californien. C’était
un moment, entre les Wildhearts, NoFX, Social Distortion, the Hellacopters,
BackyardBabies et autres, ce revival du punk (car oui la première phase c’était
20 ans auparavant avec les Ramones, les Sex Pistols entre autres) avec plus de
vitamines. Mais ça reste tellement bon, toujours avoir un ou deux disques de
punk rock à disposition, à la différence d’autres styles de rock, ça donne le
sourire.
A quand un
nouveau un concert insouciant, avec un gentil pogo ? Aller avec des
masques ça doit marcher non. Rrrr, vivement qu’on puisse entre anciens et plus
jeunes échanger un peu de sueur dans une fosse, comme dit précédemment dans un
billet, ça fait belle lurette et le fait de ne plus avoir le droit de le faire
aujourd’hui me donne une incompressible envie d’entonner les chœurs sur Avenues
& Alleways.
Bon et ce nouveau
féminisme alors ? J’imagine que les néo-féministes ne sont pas des fans de
punks, faisant des amalgames et confondant punks et skinheads alors que ça n’a
absolument rien à voir, mais cette nuance je ne pense pas qu’ils soient hélas
capables de le faire (mais là on peut dire que c’est moi qui suis dans le
cliché certes) et oubliant sans doute que bon nombre de groupes de punks
étaient menés par des chanteuses.
Mouvement à la base contestataire, antiautoritaire,
égalitaire, antiraciste et anticapitaliste, on peut se dire qu’on aurait sans
doute besoin d’un peu plus d’esprit punk dans nos sociétés.
Sur ce à demain.
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